Tels sont les termes employés dans un titre de la Dernière Heure du 14 avril dernier. Le nombre d’accidents impliquant des véhicules non assurés s’élève à 20 par jour dans notre pays. Le journal consacre un reportage à ce phénomène, avec l’aide de l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR). L’Agence liste toutes les assurances qui, en plus de l’assurance responsabilité civile obligatoire, peuvent jouer un rôle dans le cadre du règlement d’un accident de la circulation : l’assurance maladie, l’assurance hospitalisation, l’assurance accidents du travail, l’assurance familiale, l’assurance omnium, l’assurance conducteur, la protection juridique et l’assistance en cas de panne.

Lorsqu’un accident est causé par un véhicule non assuré, le Fonds commun de garantie belge entre en action. En 2016, le Fonds a ainsi versé 14,8 millions d’euros aux victimes d’accidents impliquant des véhicules non assurés. 

En sus des conséquences pénales, comme les amendes ou les condamnations, le responsable de l’accident devra également assumer d’autres conséquences financières.  Les gens ne sont pas suffisamment au courant du fait qu’après le règlement de l’accident et l’indemnisation des victimes, le Fonds peut récupérer ces coûts dans leur intégralité auprès du conducteur non assuré. Assuralia met en garde contre les remboursements à vie que cela peut engendrer en cas d’accidents avec lésions graves.

La Dernière Heure souligne également que le risque de se faire prendre a fortement augmenté au cours des dernières années pour les véhicules non assurés. L’installation dans de nombreuses villes et communes de caméras de reconnaissance des plaques d’immatriculation n’y est certainement pas étrangère. Ainsi, près de 30.000 personnes ont été prises en défaut en 2016. 

Le Fonds de garantie envoie également chaque jour des avertissements aux propriétaires de véhicules qui, selon les bases de données des assureurs, sont présumés ne pas être en ordre d’assurance.