
Au cours de l'été dernier, 319.006 conducteurs ont été soumis à un contrôle d'alcoolémie au volant. Pour la grande majorité d'entre eux, le test s'est révélé négatif. Il s'est toutefois avéré que 3,1 % des conducteurs étaient sous influence, ce qui constitue une légère amélioration par rapport aux 3,2 % de conducteurs contrôlés positifs au cours de l'été 2016.
L'alcool au volant continue malgré tout à faire chaque semaine des victimes. Pas étonnant qu’un un débat animé s’engage dans les médias à propos de nouvelles mesures à prendre. Tenter de dissuader ses amis et les membres de sa famille de prendre le volant lorsqu'ils ont bu peut constituer une partie de la solution, à côté des campagnes de sensibilisation et du renforcement de la peur du gendarme. Tout comme cultiver le réflexe de penser à une solution BOB avant de sortir. La solution peut consister à trouver quelqu'un qui conduira et ne boira pas, mais aussi à utiliser un taxi ou les transports en commun. Une enquête réalisée cet été auprès de festivaliers par l'IBSR, en collaboration avec Assuralia, indique qu'un quart des amis des répondants jugent toujours acceptable de conduire après avoir bu quelques verres.