Obligatoire, non, mais c’est néanmoins vivement recommandé pour éviter ce qu’on appelle la « sous-assurance ».

Tenez en tout cas compte des obligations éventuelles envers votre organisme de crédit si votre bâtiment fait l’objet d'une hypothèque : souvent, l’emprunt hypothécaire prévoit que vous fassiez assurer la valeur de reconstruction du bâtiment, ce qui après des travaux de rénovation peut nécessiter une adaptation.

Il est fort probable que la valeur assurée de votre habitation ait été calculée par votre assureur sur la base d’un questionnaire ou d'une grille d’évaluation. De cette manière, vous étiez protégé contre une « sous-assurance ».

A la suite des travaux de rénovation ou d’extension que vous avez réalisés, il y a de fortes chances que la valeur de reconstruction de votre habitation ait augmenté, et une adaptation s'impose alors. A défaut d'une adaptation, vous risquez d’être « sous-assuré ». Cela signifie qu’en cas de dommage, vous ne serez pas complètement indemnisés. L’assureur pourra alors appliquer ce qu’on appelle la « règle proportionnelle » et réduire l'indemnisation au prorata du montant pour lequel vous êtes trop peu assuré.

Vérifiez dès lors avec votre assureur la valeur actuelle de votre bâtiment selon les modèles de calcul ou grilles d’évaluation appliqué(e)s par votre assureur.

Si de nouveaux changements ne sont pas apportés au bâtiment, l’application d’une indexation semestrielle (indice ABEX) fait en sorte que la valeur pour laquelle votre bâtiment est assuré suive dans le futur automatiquement l’évolution des coûts de reconstruction.

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